La révolution du mainnet pour prendre le contrôle du développement d'EOSIO a commencé dans l'esprit des membres de la communauté. Pour clarifier, EOS est le jeton du réseau principal récompensant la production de blocs. Les récompenses sont des mesures de l'inflation, l'incitation principale.

Le code de base sur lequel le mainnet a été construit jusqu'à présent s'appelait EOSIO. Cela change avec le déploiement de la technologie de troisième génération. Le nouveau logiciel de base sera donc connu sous le nom d'Antilope. Notez que les nouvelles versions auront des noms uniques.

Dans le cas de la version actuelle, 3.1, le nom choisi était Leap. Notez que "Leap" fait référence à l'itération C++. Les noms associatifs spécifiques aux langages de programmation (par exemple Rust) évitent les confusions relevées par les développeurs des versions antérieures d'EOSIO.

Si la révolution a été initiée par les développeurs du réseau principal, leurs efforts fructueux ont réveillé les développeurs des chaînes sœurs d'EOSIO :

Formée sous le nom de Coalition EOSIO+ il y a quelques mois, ces trois chaînes indépendantes ont fait équipe avec la EOS Network Foundation pour développer le plan de Mandel 3.0. Dès le début, l'ENF a prévu de se démarquer de l'influence initiale de Block.one.

La Coalition a rédigé sa déclaration d'intention moins de six mois après l'arrivée au pouvoir de l'ENF. Elle se lit, en partie, comme suit :

"...Le but du groupe de travail EOSIO+ de l'ENF est de définir et de créer une entité fonctionnelle et efficace qui accomplit les tâches suivantes :

Chacun des onze objectifs ci-dessus est défini dans la déclaration d'intention de l'ENF (eosio-plus) sur Github. Dans la semaine qui a suivi cette publication, quatre chaînes (EOS, Telos, WAX et UX Network) ont accepté de se joindre au mouvement. Le mouvement n'avait plus pour but de reprendre le contrôle du mainnet d'EOS. Il s'agissait de bien plus que cela.

Une fois la révolution gagnée, l'ENF et ses partenaires ont œuvré avec diligence pour assurer un avenir radieux. La mission ne s'est jamais limitée au pouvoir. Les récompenses inflationnistes de l'exploitation minière n'auraient jamais pu, à elles seules, susciter une telle action. La nouvelle réalité était évidente dans le flot de livres bleus publiés par les groupes de travail (ENF) après le groupe de travail +.

Le 17 août, l'ENF a annoncé qu'Antilope remplacerait Mandel (EOSIO). Les détails concernant Antelope se trouvent dans l'annonce.

En tant que nom de remplacement, Mandel 3.1 est en fait Antelope Leap v3.1. Les nouveaux détails proviennent directement des publications de Mandel. Notez la clarification et la définition suivante de l'ENF :

"La principale implémentation C++ de l'ancien protocole EOSIO n'a jamais reçu de nom distinct, ce qui a entraîné une confusion quant à savoir si l'on discutait du protocole lui-même ou d'une implémentation particulière du protocole. Cette ambiguïté est résolue par la première implémentation du protocole Antilope gérée par la communauté : Leap v3.1."

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Antelope est un véritable effort visant à s'éloigner d'un passé brisé laissé dans le sillage de B1. Il ne s'agit en aucun cas de la fine couche de peinture que certains assimilent aux mises à jour EOSIO de deuxième génération. L'ENF indique clairement qu'Antelope représente un nouveau départ. Sur cette note, vous trouverez ci-dessous des définitions condensées énoncées à la fin de l'annonce d'Antelope :

Le mois de septembre sera l'occasion de revenir sur le début de la maturation d'EOS. Il pourrait s'agir d'un événement historique pour l'ensemble de l'espace blockchain. Alimentée par une collaboration multi-chaînes, Antelope souligne les impacts qui transcendent les approches philosophiques des blockchains. La question n'est pas de savoir si Antelope provoquera des vagues dans l'espace blockchain, mais plutôt à quel degré.

Auteur : Marco Gonzalez

Editeur : Randall Roland

Traducteur: Charles Arroyo-Bishop